La DeFi, ou « Decentralized Finance », désigne un ensemble de services financiers accessibles à tous via la blockchain, sans passer par des institutions comme les banques ou les assurances.
Elle repose sur des smart contracts, des programmes qui s’exécutent automatiquement, et permet d’effectuer des opérations comme emprunter, prêter, échanger des devises ou investir… sans intermédiaire.
Voici deux exemples concrets pour mieux comprendre :
Tout d'abord, nous avone le prêts et emprunts : Dans le système traditionnel, pour obtenir un prêt, il faut passer par une banque comme BNP Paribas : elle examine votre dossier, décide si elle vous accorde le prêt, à quel taux, et selon quelles conditions. Dans la DeFi, des plateformes comme Aave permettent à n’importe qui de prêter ou d’emprunter des crypto-actifs de façon automatique. Les taux d’intérêt sont fixés par un algorithme selon l’offre et la demande, sans intervention humaine. Pas besoin de dossier, tout est géré par le code.
Pour finir, nous avons l'échange de devises ou d’actifs : Avec un acteur comme PayPal ou une banque en ligne comme Boursorama, l’échange de devises (euros ↔ dollars) passe par des frais, un délai, et parfois une vérification d’identité.
En DeFi, Uniswap permet d’échanger des crypto-actifs de manière instantanée et fluide, via des « pools de liquidité » fournis par les utilisateurs eux-mêmes. Il n’y a pas d’entreprise centrale, tout est géré de façon décentralisée.
La DeFi veut rendre la finance plus ouverte, transparente et accessible. Elle propose une nouvelle vision où les utilisateurs contrôlent directement leurs actifs, mais elle pose aussi des défis : sécurité des smart contracts, volatilité, et régulation encore floue.