
Aujourd’hui j’étais en cours, je n’écoutais qu’à moitié ma prof de « Éditeurs-libraires : études et économies ». Distraite, je me suis mise à regarder les lumières, les radiateurs, les feuilles sur les tables, l’eau dans ma bouteille en plastique… Et là, je me suis demandée ce que je faisais vraiment là, je me suis soudain dis que je serais tellement plus utile à aider le monde plutôt qu’à passer ma vie à vendre ou à prêter des livres aux gens. Je ne dis pas que le métier de bibliothécaire ou de libraire ne me tente pas, bien au contraire, je les adore, mais, soudain, j’ai voulu me lever et partir, sortir de cette salle exagérément chauffée où on utilisait de l’énergie à outrance (chauffage, lumières, projecteur, ordinateurs), du papier en excès (cahiers, brouillons, articles). J’ai instantanément voulu faire quelque chose pour le monde : trouver une solution aux niveaux d’eau potable qui diminuent sans cesse, remplacer les centrales nucléaires, aller sauver les espèces en voie d’extinction, nettoyer les mers et les océans… Mais finalement je suis restée là, assise sur ma chaise inconfortable, et j’ai continué à faire semblant d’écouter.
Voilà de simples pensées que j'ai eu aujourd'hui et que j'ai voulu partager avec vous.