When life is not enough to make you smile, hope has fallen into a pit filled with putrid water.
Everything becomes too heavy to wear,
you think that to escape this reality which day by day makes you want to finish.
Think of me! I'm here! All around you!
Solitude is present, constant in spite of your friends, your family,
solitude remains in your breast, poisons you like venom.
Tired, you listen to people talk to you, while wishing that dark forces make them dumb.
All you want is peace and tranquility.
Yet once alone, you find yourself distraught, like a sailing sailing on a unleashed sea.
Who am I? What am I supposed to do?
These questions do not find answers that could enlighten you.
Not for you everything is darkness.
Yet here I am! All around you!
Diagnosis: depression.
That's what enlightened people have told you.
The remedy for your pain is to relativize, to seek happiness yet everything you do is nothing but misfortune.
Exclusion must be avoided, go out, laugh, do activities that provide pleasure yet every time you try it gets worse and all you want is to finish, this is your only desire.
Listen, I'm here! All around you! Look at me!
Nothing goes, you have resigned, recluse without pay, you will find yourself on the street.
Everything seems foreign to you, you have the impression to no longer breathe, to suffocate, to die.
Your thoughts urge you to cry, to cut you off, to forget you.
I saw it in your mind, tomorrow is the day. You will finish.
Yet, here I am! All around you! Feel me!
In a bus, you have a bag, a piece of identification and thoughts that harass you,
that you can not digest and that in your head are piled up, like demons who want to haunt you.
You walk in a huge forest, no noise, no human, you feel free of enormous weight,
the expectations of a society, of people who loves you.
Yet in your mind, you know it, you are here so that all this life will end in this place that you dye of extreme melancholy.
One last time! Hear me!
The noose of death is about to free you from your fate yet in this place,
your senses awaken, your tortured mind goes to sleep.
You hear, you feel, you touch, you see, you taste life.
Anything gets too intense, you're in a trance.
So you sit back, closing your eyes on this world, on this agitation, to enter the world of contempation.
All your worries run before you, all your wounds close again because at this moment you accept what has happened. The vision you have comes from me!
Me your mother, your nature, your land, your planet.
Communion with me, perceive the ephemeral in the infinite,
you will realize that the cloud is swept by the wind, it is the same for your worries,
that the water gives life on the least ferocious soil,
that fire is the lighthouse in the night where your troubles like mosquitoes come to burn.
Children of the earth, get up!
You have just reborn!
Lorsque la vie ne suffit plus à te faire sourire, que l'espoir est tombé dans un puits remplie d'une eau putride.
Tout devient trop lourd à porter, tu penses qu'a fuir cette réalité qui au jour le jour te donnes envie d'en finir.
Pense à moi! Je suis là! Tout autour de toi!
La solitude est présente, constante malgré tes amis, ta famille,
la solitude demeure en ton sein, t'empoisonne tel du venin.
Fatigués, tu écoutes les gens te parler, tout en souhaitant que des forces obscures les rendent muets.
Tout ce que tu désires c'est le calme, la tranquillité.
Oui, qu'on te foute la paix.
Pourtant une fois seul, tu te retrouves désemparer, tel un voilier naviguant sur une mer déchaînée.
Qui suis - je? Que suis je censé faire?
Ces questions ne trouvent pas de réponses qui pourraient t'éclairer.
Non pour toi tout n'est qu'obscurité.
Pourtant je suis là! Tout autour de toi!
Diagnostique : dépression.
Voilà ce que des personnes éclairées t'ont annoncé.
Le sois disant remède à ton mal est de relativiser,
de chercher le bonheur pourtant tout ce que tu humes n'est que malheur.
L'exclusion il faut l'éviter, sortir, rigoler,
faire des activités qui procurent du plaisir pourtant à chaque fois que tu essaies cela s'empire.
Tout ce que tu souhaites c'est d'en finir, voilà ton unique désir.
Ecoute je suis là! Tout autour de toi! Regarde moi!
Rien ne va plus, tu as démissionné, reclus sans salaire, tu vas te retrouver à la rue.
Tout te semble étranger, tu as l'impression de ne plus respirer , de suffoquer, de crever.
Tes pensées te poussent à pleurer, à te retrancher, à t'oublier.
Je l'ai vu dans ton esprit, demain c'est le jour J . Tu vas en finir.
Pourtant, je suis là! Tout entour de toi! Ressens moi!
Dans un bus tu es montés, avec un sac, une pièce d'identité et des pensées qui te harcèlent,
que tu n'arrives pas à digérer et qui dans ta tête ce sont entassées, tels des démons qui veulent te hanter.
Tu marches dans une immense forêt, aucun bruit, aucun humain,
tu te sens libérer d'un poids énorme, celui des attentes d'une société, de personnes qui disent t'aimer.
Pourtant dans ton esprit, tu le sais,
tu es ici pour que toute cette vie penne fin dans cet endroit que tu teintes d'une extrême mélancolie.
Une dernière fois! Entends moi!
Le nœud coulant de la mort s'apprête à te délivrer de ton sort.
Pourtant dans cet endroit, tes sens s'éveillent, ton esprit torturé s'endort.
Tu entends, tu sens, tu touches, tu vois, tu goûtes la vie.
Tout cela devient trop intense, t'es comme en transe.
Alors tu t'assoies, fermant le yeux sur ce monde, sur cette agitation, pour entrer dans le monde de la contemplation. Tout tes soucis défilent devant toi, toutes tes blessures se referment car en ce moment tu acceptes ce qui est advenu.
La vision que tu as provient de moi! Moi ta mère, ta nature, ta terre, ta planète.
Communies avec moi, aperçois l'éphémère dans l'infini,
tu te rendras compte que le nuage ce fait balayer par le vent, il en va de même pour tes soucis,
que l'eau donne vie sur le sol le moins fertile,
que le feu est le phare dans la nuit où tes peines comme les moustiques viennent brûler.
Enfants de la terre, lèves toi!
Tu viens de renaître!
Artwork made by Columba Dubh
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