La graisse n'est pas l'ennemie. Elle est même essentielle à notre organisme : elle fournit de l'énergie à nos organes, fabrique des hormones qui vont réguler le bon fonctionnement de notre organisme, entre autres. Non, l’ennemi c’est le trop de graisse…celui qui s’accumule en masse sous la peau (la graisse sous-cutanée), surtout sur les hanches, les fesses et les cuisses pour les femmes, et autour du cou pour les hommes, mais aussi au niveau du ventre (la graisse abdominale) pour les hommes et pour les femmes ! Car cette graisse abondante produit un excèdent d’hormones nocives et d’autres substances qui entretiennent un terrain inflammatoire, facteur d’hypercholestérolémie bien sûr, mais aussi de maladies comme le diabète, la stérilité, la dépression et certains cancers.
Heureusement – car oui il y a toujours une solution à nos problèmes et on s’est renseigner auprès d’experts pour les trouver -, quelques reflexes simples permettent de déloger ce surplus de graisse inutile, disgracieux et délétère pour notre organisme.
On consulte un diététicien ou nutritionniste qui nous aidera à rééquilibrer nos assiettes et nous donnera des astuces et conseils pratiques pour réussir notre ‘transition alimentaire’.
Se préserver du stress
Un état de stress prolongé favorise la sécrétion quasi continue de cortisol. S’ensuivent des troubles du sommeil qui entretiennent un état inflammatoire mais poussent aussi au grignotage et vers des aliments ‘de réconfort’ gras et sucrés…La priorité est de mettre le stress à distance en pratiquant une activité physique qui favorise la sécrétion d’endorphine, une hormone naturellement antistress, ou du yoga, de la méditation. Et c’est sans compter que, selon, les travaux de l’équipe de recherche de van Rossum, la moitié des personnes sont porteuses d’une variation génétique qui les rend plus sensibles au cortisol, l’hormone du stress. Parallèlement, ces personnes ont plus souvent un gros ventre, de mauvais métabolismes, du cholestérol et des sucres, moins de masse musculaire et un plus grand risque de dépression. Et effectivement, il s’est avéré, grâce à l’étude de leur cheveux (qui permettent de suivre la présence de cortisol dans l’organisme sur de long mois), que les adultes obèses ont des taux de cortisol nettement plus élevés que les personnes de poids normal.
Accélérer la satiété
Compléter son petit déjeuner avec un œuf (il contient beaucoup de protéines), des flocons d’avoines (riches en fibres et en protéines) ou des noix non salées (en plus des protéines elles renferment des acides gras insaturés bons pour la santé) afin de se sentir rassasié jusqu’au déjeuner.
- ajouter parfois à son déjeuner ½ avocat ou des légumes secs (pois chiches, lentilles haricots)
- boire un bol de soupe faiblement calorique ou un verre d’eau (de préférence froide) avant le repas.
- consommer des temps en temps des produits fermentés (cornichons, choucroute) et du poivre de Cayenne en poudre (1/4 de cuillère à café pendant le repas), bon pour stimuler le métabolisme.
- Il faut en environ 20 minutes en moyenne avant que les hormones de la satiété entrent en action : il est donc très utile de manger lentement et de mastiquer. On observe combien de fois on mastique en temps normal (4 fois ? 6 fois?) et on essaye de doubler ou de tripler ce nombre.
- Manger dans une assiette plus petite (impression d’être plus rassasié), avec des couverts plus petits (plus petites bouchées)
- Servir des portions raisonnables, dans des assiettes préremplies à la cuisine pour que les odeurs ne continuent pas d’éveiller l’appétit.
- Manger consciemment. Pas devant la télévision, mais utiliser ses sens pour que notre cerveau soit attentif aux aliments afin que notre système de satiété puisse être activé à temps.
**Attention aux médicaments
**On peut modifier son alimentation, pratiquer plus d’activité physique, bref, faire un tas d’effort pour diminuer sa masse grasse…et malgré tout ne pas perdre un centimètre de tour de taille. C’est peut-être alors la faute aux médicaments que l’on prend. En agissant sur les niveaux de leptine et de ghréline (voir ici), certains peuvent augmenter la sensation de faim. D’autres modifient l’activité de la graisse brune (qui transforme la graisse en chaleur), diminue le rythme cardiaque et entraine une fatigue qui peut dissuader de se lancer dans l’activité sportive. Certaines familles de médicaments favorisent même la prise de poids. Si c’est votre cas, il est important d’en parler avec votre médecin pour envisager un aménagement du traitement.