Dans le cadre du cours de « Blockchains publiques et privées » animé par S.Cristescu (@sorin.cristescu) à l'Université de Lille, il était demandé de poser deux questions à ChatGPT et d’émettre une critique sur celles-ci. Chaque question et sa critique seront associées à un post sur la page de l’Université.
Question 1: La blockchain MultiverseX (anciennement Elrond) implémente une fonctionnalité de transfert d'actifs et une machine virtuelle. Quelles autres blockchains sont ses principales concurrentes ? Quels seraient les « arguments de vente uniques » de cette blockchain par rapport à ses concurrentes et ses éventuels avantages compétitifs ?
Réponse de ChatGPT:
La blockchain MultiverseX, anciennement connue sous le nom d’Elrond, est une infrastructure de nouvelle génération qui ambitionne de répondre aux principaux défis des blockchains actuelles : la scalabilité, la vitesse, le coût des transactions et l’accessibilité pour les utilisateurs finaux.
Parmi ses principales concurrentes, on peut citer Ethereum, Solana, Avalanche, Polkadot, Near Protocol et Cosmos. Toutes proposent des solutions innovantes autour des smart contracts, de la décentralisation et de la performance, mais chacune avec des approches techniques différentes.
Ce qui distingue MultiverseX, c’est d’abord son sharding adaptatif. Contrairement à d’autres blockchains qui utilisent des méthodes de sharding statiques ou absentes, MultiverseX applique un mécanisme de fragmentation à trois niveaux (état, transactions et réseau), ce qui permet une scalabilité quasi illimitée. Cela signifie que le réseau peut croître en capacité à mesure que le nombre d’utilisateurs ou de nœuds augmente, sans perte de performance.
Un autre atout majeur est sa vitesse de traitement des transactions, avec une finalité en une à deux secondes et un débit pouvant atteindre plus de 100 000 transactions par seconde dans des environnements de test. Cela la rend nettement plus rapide que la plupart de ses concurrentes.
MultiverseX se distingue aussi par son coût très faible des transactions, souvent inférieur à un centime d’euro, ce qui est un avantage crucial pour les utilisateurs et les développeurs d’applications décentralisées.
Sur le plan technique, sa machine virtuelle basée sur WebAssembly offre un environnement rapide et compatible avec plusieurs langages de programmation, comme Rust ou C++, facilitant l’intégration par les développeurs.
Enfin, un des éléments qui rendent MultiverseX particulièrement unique est son approche orientée utilisateur final. Son application mobile xPortal, anciennement Maiar, permet non seulement d’envoyer et recevoir des fonds de manière intuitive, mais aussi d’accéder à des services DeFi, de gérer son identité numérique, et même de discuter via messagerie. Cela contribue à abaisser considérablement la barrière d’entrée pour le grand public, là où d'autres blockchains restent très techniques.
En résumé, MultiverseX se différencie par sa combinaison de scalabilité dynamique, performances élevées, expérience utilisateur optimisée et coûts faibles, ce qui en fait une concurrente sérieuse dans l’écosystème des blockchains de nouvelle génération. Son véritable défi à long terme sera d’attirer un écosystème d’applications décentralisées riche et de maintenir une adoption constante face à des concurrents déjà bien établis.
Critique:
Clarté et lisibilité :
Le texte est bien organisé et se lit facilement. Il commence par présenter MultiverseX dans son paysage concurrentiel, puis détaille ses spécificités avant de conclure avec une évaluation globale. Le langage est simple sans être trop technique, ce qui le rend accessible à un public qui s’y connaît un peu, sans être expert.
Contenu :
La réponse aborde bien les principaux atouts de MultiverseX : son sharding adaptatif, sa rapidité de finalisation des transactions, ses frais réduits, sa machine virtuelle performante et l’expérience utilisateur avec xPortal. Ces aspects sont bien expliqués, et on comprend ce que cette blockchain propose face à la concurrence.
Cependant, le texte manque un peu d’esprit critique. Il met surtout en avant les points forts, sans vraiment évoquer les limites ou défis. Par exemple, le sharding adaptatif, bien qu’innovant, n’a pas encore été testé à grande échelle sur le long terme. De même, les performances annoncées (comme le nombre de transactions par seconde) viennent souvent de tests en conditions idéales – en réalité, c’est souvent moins impressionnant. Ces nuances éviteraient de donner l’impression d’un simple argumentaire marketing.
Autre petit bémol : la comparaison avec les concurrents reste un peu superficielle. Citer Solana ou Avalanche, c’est bien, mais creuser davantage leurs différences techniques, leur adoption réelle ou leur sécurité aurait été plus éclairant.
Enfin, la partie sur la stratégie d’écosystème est intéressante, mais un peu rapide. Le succès d’une blockchain ne dépend pas que de sa tech : il faut aussi des développeurs actifs, une bonne liquidité et des partenariats solides. Un petit développement là-dessus aurait enrichi l’analyse.
En résumé : C’est une réponse claire et instructive sur MultiverseX, mais elle serait encore meilleure avec plus de nuances critiques, des comparaisons plus poussées et une vision plus large des enjeux.