Dark Father,
He avoided my gaze
He shouted loudly, as he always did when he wanted to be heard
Like vultures scream to get the carcass no one wants
Times change, the skies become clearer
We kill the enemy or we become like him
But the beauty of the heart is always sweet and tranquil
Demons no longer have a place in a heart saved by love
Eyes wide open, head held high, the truth saves too
He sat down, imperturbable, icy
like he always does
But God frees, he frees from the grips and that creates a radical transformation
An exhausted, gratifying pain. Nothing will ever be the same again.
The masks have fallen, the mirror has broken.
The veil, as thick as a wall, has cracked and exploded.
All that remains is the drip-drop of the minutes we have left.
An inner-sickness of the decline engendered by hatred and ego.
A silence.
A breath taken away to better listen to the loud noise of the doors cracking and burning, the sandcastle crumbling among all the sandcastles built on lies and disappearing among the trillions of grains of sand that only ask to belong to infinity.
Remove the barriers that served as our prison
and run until dawn in a lost hope that gives us
deliverance, that shows us that the hell within us is over.
He never laid eyes on me. He remained seated, always sure of himself.
I looked outside through the half-open door and butterflies fluttered.
The sun looked at me, smiling. It was time for me to go to the other side of the mirror...where hearts don't bleed in indifference.
I said goodbye to him.
I plunged.
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The void : opidia
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Le père sombre,
Il évita mon regard.
Il cria fort, comme il le faisait toujours lorsqu'il voulait être entendu.
Comme des vautours hurlent pour s'emparer de la carcasse dont personne ne veut.
Les temps changent, le ciel s'éclaircit.
On tue l'ennemi ou on devient comme lui.
Mais la beauté du cœur est toujours douce et tranquille.
Les démons n'ont plus leur place dans un cœur sauvé par l'amour.
Les yeux grands ouverts, la tête haute, la vérité sauve aussi.
Il s'assit, imperturbable, glacial.
Comme il le fait toujours.
Mais Dieu libère, il libère des emprises et cela crée une transformation radicale.
Une douleur épuisante et gratifiante. Plus rien ne sera comme avant.
Les masques sont tombés, le miroir s'est brisé.
Le voile, épais comme un mur, s'est fissuré et a explosé.
Il ne reste que le goutte-à-goutte des minutes qui s'effacent
Une maladie intérieure du déclin engendré par la haine et l'ego.
Un silence.
Un souffle coupé pour mieux écouter le bruit assourdissant des portes qui craquent et brûlent, le château de sable s'effondrant parmi tous les châteaux de sable construits sur des mensonges et disparaissant parmi les milliards de grains de sable qui ne demandent qu'à appartenir à l'infini, à l'eternel.
Enlever les barrières qui nous servaient de prison
et courir jusqu'à l'aube dans un espoir perdu qui nous offre
la délivrance, qui nous montre que l'enfer en nous est terminé.
Il ne m'a jamais vue. Il est resté assis, toujours sûr de lui.
J'ai regardé dehors par la porte entrouverte et des papillons ont voleté.
Le soleil m'a regardé en souriant. Il était temps pour moi d'aller de l'autre côté du miroir... là où les cœurs ne saignent pas d'indifférence.
Je lui ai dit au revoir.
J'ai plongé.
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Opidia ❤️🔥
For the flame 🔥