Il y a de nombreuses années, lorsque je m'initiais à l'informatique, il était souvent évoqué le terme de virus. Mais depuis, de nombreux autres termes, plus ou moins barbares sont venus enrichir le vocabulaire de ce que l'on nomme désormais des malwares (logiciels malveillants pour nous pourrir la vie).
Par souci de simplicité je les classe par ordre alphabétique :
- Adware : Affiche des publicités indésirables et parfois malveillantes. Souvent perçu comme moins nuisible, il peut ralentir les performances du système et être un vecteur de logiciels plus malveillants.
- Backdoor : Cette méthode permet de contourner les mécanismes de sécurité normaux pour accéder à un système ou à un réseau. Les backdoors sont souvent installés par d'autres types de malwares.
- Botnet : C'est un réseau de machines infectées par un malware (appelées "bots" ou "zombies"), contrôlé par un attaquant. Les botnets sont souvent utilisés pour lancer des attaques distribuées par déni de service (DDoS), envoyer du spam, ou réaliser d'autres activités malveillantes.
- Exploit : Code ou programme conçu pour tirer parti d'une vulnérabilité spécifique dans un logiciel ou un système. Les malwares utilisant des exploits peuvent infecter un système sans intervention de l'utilisateur.
- Keylogger : Ce malware enregistre secrètement nos frappes au clavier pour voler des informations sensibles telles les précieux mots de passe.
- Ransomware : Très utilisé en ce moment et de nombreuses entreprises, hôpitaux ou administrations en ont récemment fait les frais. Le ransomware bloque l’accès aux données de la victime en les chiffrant jusqu’au paiement d’une rançon.
- Rogueware : Ce leurre est bien vicieux car, souvent, il se fait passer pour un antivirus affichant des messages d'alerte bidon dans le seul but de vous faire passer à la caisse.
- Rootkit : Permet aux cybercriminels, en leur donnant des droits d'accès, de prendre le contrôle à distance du système infecté.
- Spyware : Il espionne l’activité de l’utilisateur pour collecter des informations sans son consentement. Le pire est que, assez souvent, le spyware n'est pas forcément reconnu comme étant un malware par les antivirus !
- Trojan : C'est un cheval de Troie qui se dissimule dans un logiciel apparemment inoffensif pour exécuter des actions malveillantes ou laisser des failles de sécurité béantes.
- Ver (Worm) : Similaire au virus sauf que celui-ci n'a pas besoin de programme hôte. Il se réplique automatiquement, via les réseaux, souvent par le biais d'e-mails ou d'autres vecteurs de communication, pour infecter d’autres systèmes sans intervention humaine.
- Virus : Il se propage en greffant un bout de code malveillant à des fichiers légitimes et entre en action lorsqu’ils sont exécutés. Cette technique est aujourd'hui moins répandue qu'il y a quelques années.
Voilà pour ce rapide tour d'horizon. Si vous en connaissez d'autres n'hésitez pas à répondre à ce présent post.